jeudi 6 mars 2014

La Saint-Verhaegen 1928

Sous le titre "La Saint-Verhaegen", Bruxelles Universitaire rapporte en janvier 1929 les festivités du 20 novembre.

La Saint-Vé 1928 se déroula sensiblement de la même manière que l'édition précédente. A un point près : il semble que les chars aient été plus nombreux que par le passé.

Le compte-rendu de la Saint-Vé 1927 n'évoquait qu'un seul fiacre, consacré au Docteur Wibo (de la Ligue pour le relèvement de la moralité publique) - mais d'autres étaient peut-être présents.

La chronique de la Saint-Vé 1928 mentionne, en tout cas, elle, des groupes allégoriques, un avion, une locomotive, un char antique, la déesse Thémis et... Wibo.

Le 22 novembre 1928, La Dernière Heure publiait d'ailleurs la photographie de l'avion présenté lors de "cette évocation funambulesque des moyens de locomotion".


Photo transmise par le Camarade Pierre J.ss.rt.
Extrait de La Dernière Heure du 22 novembre 1928.

Et voici ce qui fut la locomotive de cette Saint-Verhaegen. Ce magnifique "type 69" est sorti des "Ateliers de construction" du Cercle Polytechnique. Il semble que sa cheminée crache de la fumée.

Ce document provient du Service Archives,
Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.

50 avenue Franklin Roosevelt 1050 Bruxelles


Le recto de cette photo conservée aux Archives
porte les dates 1934-1935.
Ce qui est vraisemblablement une erreur
car la chronique de Saint-Vé 1934 ne mentionne pas de locomotive
tandis que celle 1928 oui.

A gauche, un Poil porte le drapeau du Cercle Polytechnique,
dont la hampe est ornée de la tête de Zéphirin.
 

Le matin, un hommage fut rendu à Francisco Ferrer (place du Samedi) puis à Théodore Verhaegen, dont la statue venait d'être déplacée des bâtiments de la rue des Sols à ceux récemment construits au Solbosch.

L'après-midi, le cortège se faufila du Boulevard de Waterloo à la place de Brouckère, après avoir salué le Poil Manneken Pis, fait un autodafé place de Brouckère et avoir joué quelques notes à l'Hôtel Métropole. Les Bourgeois et le chef de gare (dont la chanson affirme qu'il est cocu) furent la source de plaisanteries renouvelées. Et le punch servi au bal eut le même effet vasodilatateur que lors des dégustations antérieures...